Et si vos vacances vous épuisent plus qu'elles ne vous reposent ?
- Jean-Denis Budin

- 11 juil.
- 2 min de lecture
Chaque été, c’est le même constat : de nombreuses personnes rentrent plus fatiguées de leurs congés qu’elles ne l’étaient en partant. Le repos ne se résume pas à un changement de décor. Il suppose un vrai changement de rythme.

Le paradoxe des vacances modernes : changer de stress, pas de pression
Dans mon travail d’accompagnement post-épuisement, je rencontre chaque année des personnes qui ont "pris leurs vacances", mais pas leur repos.
Leur charge mentale s’est déplacée, pas allégée. Voici quelques exemples concrets :
Un été passé à gérer un chantier de rénovation
Un planning de voyage calé au quart d’heure
Un parent aidant, présent H24 auprès d’un proche
Le sentiment diffus de culpabilité à "ne rien faire"
Ou tout simplement… des heures passées sur les écrans
Ces situations ont un point commun : elles empêchent le cerveau de se reposer.
Depuis 2016 : penser la qualité de vie de façon globale
C’est pour cela que j’ai initié il y a presque 10 ans le concept de Qualité de Vie Globale (QVG). Parce qu’il ne suffit pas d’être "bien au travail" pour aller bien tout court.
👉 Un salarié peut être épanoui professionnellement…
… mais flancher parce que sa vie personnelle, sa santé, ou son quotidien hors travail ne suivent pas.
La QVG part d’un principe simple :
notre équilibre repose sur l’ensemble de nos sphères de vie.
Cet été : passons à la Qualité de Vacances Globale
Oui, les vacances sont l’occasion de couper. Mais couper du stress, pas simplement du travail. Voici quelques repères simples mais puissants pour recharger durablement :
Dormez (8h par nuit minimum)
Respirez en conscience
Débranchez des écrans (vraiment)
Admirez ce qui est beau (paysages, objets, œuvres…)
Créez, touchez, ressentez : mobilisez d’autres parties de votre cerveau
Pas besoin de partir à l’autre bout du monde. Le vrai repos commence par sortir du mode “performance”.
Le burnout ne prend pas de vacances. Mais vous, si.
En tant qu’expert en rebond post-burnout, je le répète souvent : ce n’est pas parce qu’on est "en congés" qu’on se repose. Mais c’est justement dans ces moments-là qu’il est possible de relâcher la pression, de se réaligner, de retrouver de la clarté. Alors cet été, faites le choix d’un repos utile. Pas spectaculaire. Pas productif. Juste réparateur.
Et vous ?
Avez-vous prévu de vraies vacances régénérantes ?
Quels petits gestes, quelles pauses, quels rituels avez-vous mis en place pour reposer votre cerveau ?
Partagez votre expérience en commentaire — elle peut inspirer d'autres.


Commentaires